Ce second tome nous permet d’en apprendre plus sur les factions, leurs membres et surtout sur les sans-faction.

Suite aux événements précédents, Tris et Quatre doivent choisir à qui s’allier, choisir leur camp pour “vaincre” les Erudits qui s’imposent.
On en découvre un peu plus sur les origines de Quatres, et sur sa famille, toujours autant présent, et au coté de Tris, c’est un personnage que j’aime beaucoup depuis le début qui réfléchit aux conséquences de ces actes, ce n’est pas vraiment le cas de Tris.

Tris souffre beaucoup, mentalement et physiquement, mais elle reste forte et courageuse (bien qu’elle prétende le contraire). Parfois, elle paraît complètement bornée et agit avant de réfléchir (pas toujours heureusement), j’ai parfois un peu de mal à comprendre pourquoi elle se met elle-même en danger et les décisions qu’elle prend après tout ce qu’elle a subit et tout ce qu’elle a perdu.
D’un coté, il est compliqué pour elle de trouver une solution à chaque problème, car personne n’est réellement préparé à de tels événements.

Même si ce n’est pas du tout le thème principal de l’histoire, j’aurais aimé que leur relation soit moins tendue et qu’ils partagent plus de moment ensemble car les événements font qu’ils n’ont pas vraiment de moments à eux et que leur relations et souvent mise à rude épreuve.

On a souvent peur pour les personnages, il y a beaucoup d’action, de retournement de situation et jamais rien ne se passe comme prévu, ce qui rajoute une touche de suspens à toutes les prises de risques.
Certains personnages nous surprennent beaucoup.

Une fin horrible, comme le premier, j’entends par la que Veronica Roth maîtrise à la perfection l’art de rendre le lecteur accro au point de vouloir se jeter sur le tome suivant pour connaître la suite… C’est cruel ! On est au bord de la révélation mais elle n’a pas lieu!
Très bonne lecture!