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Sommeil Aboli

Complexe mais intéressant 3/5

Sommeil Aboli est roman assez complexe par son histoire et son écriture, mais réellement intéressant, un livre qui pousse à la réflexion.

3/5

Résumé: Après la catastrophe de Chanoo, la guerre civile fait rage au sein du monde de Nanek. Trois hommes s’allient dans la volonté de créer un monde meilleur. C’est ainsi que la cité-bulle de Machia voit le jour. Sa spécificité ? le Sommeil Aboli, une pilule obligatoire qui neutralise votre besoin de sommeil. Le temps vous appartient désormais, mais plus celui de rêver. Considéré comme un loisir illégal, ce que l’on appelle dorénavant les drims, est devenu une nouvelle drogue.Premier précepte des Drimeurs : Ne jamais consommer ses propres rêvesArty Halfidre est un drimeur, brisant les règles du Sommeil Aboli, il vend ses propres rêves. Travaillant entre Machia et les extérieurs, il se retrouve impliqué malgré lui dans les complots qui visent la cité. En effet, certains de ces drims semblent produire des effets étonnants sur ceux qui les consomment. Au fil du temps, Arty commence à douter. Qui l’utilise afin de nuire ? Machia ressemble-t-elle vraiment à la cité de liberté que son père avait imaginée ? En qui peut-il avoir vraiment confiance et où se cache la vérité ?

Arty vit dans un monde où la société est divisée en deux grandes catégories, la cité-bulle de Machia, cité aseptisée où l’on pense « communauté » et les Extérieurs, où vit le peuple n’ayant pas le privilège d’intégrer cette cité utopique.

Machia est une ville qui ne dort jamais, le Sommeil Aboli étant sa spécificité, les habitants n’ont qu’à prendre un comprimé pour ne plus éprouver le besoin de dormir, et ainsi consacrer plus de temps à leur travail et loisirs. Cependant le rêve est quand à lui devenu interdit, illégal, et c’est ainsi qu’est né le drim, rêve conçu par les drimeurs, refusant la prise de la pilule de Sommeil Aboli et qui ont interdiction de les consommer avant de les vendre tel de la drogue, à des individus en quête de rêve et d’évasion.

Arty, fils de l’un des fondateurs de cette cité est un drimeur, il suit les traces de son paternel défunt, à l’origine de la création de la machine à Drim.

Dès les premières pages, j’ai éprouvé quelques difficultés à adhérer au style de l’auteur. De longues phrases complexes et des descriptions poussées, le texte est donc beau mais la lecture moins fluide.

Cependant ce langage assez soutenu n’enlève rien à l’originalité du monde imaginé par l’auteur. Le rêve étant un sujet très vaste et passionnant, j’ai adoré la manière dont il est exploité dans ce roman.

L’action met du temps avant de se mettre en place et l’auteur nous présente son univers avant toute chose. Nous découvrons petit à petit la cité-bulle de Machia, ses principes, ses acteurs, propre et organisée, une cité un peu trop idéalisée. Cependant Machia connaît des opposants qui agissent dans l’ombre, et Arty va se trouver confronté à ces individus, ses rêves semblant devenir une véritable arme de rébellion sans même savoir pour quelle raison, n’ayant pas le droit de les visionner. Son trafic va alors prendre une tournure étrange et dangereuse et semer le doute dans l’esprit d’Arty, qui va reconsidérer son monde et remettre en question ce qu’il connaît de Machia.

L’intrigue de ce roman est complexe, trop pour être racontée sans trop en dévoiler, mais cette histoire est sans nul doute une critique de la société et pousse à la réflexion. On y aborde de nombreux thèmes et il est nécessaire de rester concentré afin d’en saisir tous les aspects.

Entre les chapitres, des rêves sont retranscrits en italique, rêves que j’ai trouvé très déstabilisants puisque je n’ai vraiment pas réussi à les comprendre, je me suis même parfois demandé s’ils avaient un sens. Nous pouvons déduire leur origine de la fin du roman, mais ils constituent toujours une zone d’ombre pour moi.

Malheureusement je n’ai pas été très étonnée de la fin, qui a pourtant pour vocation d’être une fin « choc », inattendue et surprenante.

« Sommeil Aboli » est donc une bonne lecture, un peu complexe mais avec un fond passionnant et une intrigue bien ficelée.

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* Champs obligatoires

Sommeil Aboli

Complexe mais intéressant 3/5

Sommeil Aboli est roman assez complexe par son histoire et son écriture, mais réellement intéressant, un livre qui pousse à la réflexion.

3/5

Résumé: Après la catastrophe de Chanoo, la guerre civile fait rage au sein du monde de Nanek. Trois hommes s’allient dans la volonté de créer un monde meilleur. C’est ainsi que la cité-bulle de Machia voit le jour. Sa spécificité ? le Sommeil Aboli, une pilule obligatoire qui neutralise votre besoin de sommeil. Le temps vous appartient désormais, mais plus celui de rêver. Considéré comme un loisir illégal, ce que l’on appelle dorénavant les drims, est devenu une nouvelle drogue.Premier précepte des Drimeurs : Ne jamais consommer ses propres rêvesArty Halfidre est un drimeur, brisant les règles du Sommeil Aboli, il vend ses propres rêves. Travaillant entre Machia et les extérieurs, il se retrouve impliqué malgré lui dans les complots qui visent la cité. En effet, certains de ces drims semblent produire des effets étonnants sur ceux qui les consomment. Au fil du temps, Arty commence à douter. Qui l’utilise afin de nuire ? Machia ressemble-t-elle vraiment à la cité de liberté que son père avait imaginée ? En qui peut-il avoir vraiment confiance et où se cache la vérité ?

Arty vit dans un monde où la société est divisée en deux grandes catégories, la cité-bulle de Machia, cité aseptisée où l’on pense « communauté » et les Extérieurs, où vit le peuple n’ayant pas le privilège d’intégrer cette cité utopique.

Machia est une ville qui ne dort jamais, le Sommeil Aboli étant sa spécificité, les habitants n’ont qu’à prendre un comprimé pour ne plus éprouver le besoin de dormir, et ainsi consacrer plus de temps à leur travail et loisirs. Cependant le rêve est quand à lui devenu interdit, illégal, et c’est ainsi qu’est né le drim, rêve conçu par les drimeurs, refusant la prise de la pilule de Sommeil Aboli et qui ont interdiction de les consommer avant de les vendre tel de la drogue, à des individus en quête de rêve et d’évasion.

Arty, fils de l’un des fondateurs de cette cité est un drimeur, il suit les traces de son paternel défunt, à l’origine de la création de la machine à Drim.

Dès les premières pages, j’ai éprouvé quelques difficultés à adhérer au style de l’auteur. De longues phrases complexes et des descriptions poussées, le texte est donc beau mais la lecture moins fluide.

Cependant ce langage assez soutenu n’enlève rien à l’originalité du monde imaginé par l’auteur. Le rêve étant un sujet très vaste et passionnant, j’ai adoré la manière dont il est exploité dans ce roman.

L’action met du temps avant de se mettre en place et l’auteur nous présente son univers avant toute chose. Nous découvrons petit à petit la cité-bulle de Machia, ses principes, ses acteurs, propre et organisée, une cité un peu trop idéalisée. Cependant Machia connaît des opposants qui agissent dans l’ombre, et Arty va se trouver confronté à ces individus, ses rêves semblant devenir une véritable arme de rébellion sans même savoir pour quelle raison, n’ayant pas le droit de les visionner. Son trafic va alors prendre une tournure étrange et dangereuse et semer le doute dans l’esprit d’Arty, qui va reconsidérer son monde et remettre en question ce qu’il connaît de Machia.

L’intrigue de ce roman est complexe, trop pour être racontée sans trop en dévoiler, mais cette histoire est sans nul doute une critique de la société et pousse à la réflexion. On y aborde de nombreux thèmes et il est nécessaire de rester concentré afin d’en saisir tous les aspects.

Entre les chapitres, des rêves sont retranscrits en italique, rêves que j’ai trouvé très déstabilisants puisque je n’ai vraiment pas réussi à les comprendre, je me suis même parfois demandé s’ils avaient un sens. Nous pouvons déduire leur origine de la fin du roman, mais ils constituent toujours une zone d’ombre pour moi.

Malheureusement je n’ai pas été très étonnée de la fin, qui a pourtant pour vocation d’être une fin « choc », inattendue et surprenante.

« Sommeil Aboli » est donc une bonne lecture, un peu complexe mais avec un fond passionnant et une intrigue bien ficelée.

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